Histoire de la commune
D’autres fouilles permirent de découvrir également des monnaies romaines, des cercueils de plomb, des fondations d’anciens édifices, des restes d’aqueducs, des débris de tuiles et briques romaines. Tout semble indiquer que cette contrée fut beaucoup plus peuplée qu’elle ne l’est actuellement.
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer l’origine du nom de la commune. Premièrement, St Cyr vient du mot celte « sir » ou » cir » qui signifie cave, ou bien de l’allemand « shir » voulant dire grange. Seconde hypothèse, plus plausible, les habitants auraient souhaité se placer sous la protection de St Cyr, martyrisé sous le règne de l’empereur Dioclétien au 3e siècle.
Jusqu’à la révolution, le village portait le nom de St Cyr-lés-Ste Colombe puisqu’il en dépendait. A cette époque, la commune prit son nom révolutionnaire Ovize sur Rhône, puis devint définitivement commune indépendante en 1813 et acquit son nom actuel.
Aujourd’hui la commune devenue résidentielle marie l’habitat individuel et la campagne. L’agriculture cultive le plateau, l’arboriculture et la viticulture dédiée au célèbre Côte-Rôtie s’étalent sur les côteaux.
Cartes postales anciennes
A l’aimable autorisation de leur propriétaire, Monsieur Hervé Avallet.
Patrimoine historique
Après avoir appartenu successivement aux de Maugiron, puis aux d’Hareng de la Condamine, ce castel fut en partie démoli à la révolution. C’est de cette époque que date la disparition des grosses tours dont il était flanqué.
Ce château est une propriété privée dont les terres sont couvertes du vignoble de Côtes-Rôties.
(dictionnaire illustré des communes du département du Rhône).
Patrimoine religieux
Financée par un don du Père Isaac, curé de la paroisse et sur souscriptions des paroissiens, elle fut amenée de Lyon jusqu’aux Roches puis descendue jusqu’à son emplacement par le chemin des Petites Roches sur une sorte de traîneau avec l’aide de bœufs.
Les éléments du socle confectionné par des paroissiens furent montés à dos d’hommes depuis le bourg situé en contrebas.
La Vierge écrase le serpent de son pied alors que ce dernier tient la pomme dans sa gueule.
Patrimoine rural
Bien souvent, l’habitat s’élevait aux endroits où l’eau était présente. Des petits édifices bâtis pour faciliter le puisage de l’eau et pour protéger le puits témoignent d’une époque où l’eau était une vraie richesse. Certains de ces édifices parfaitement entretenus servent encore à une fourniture d’eau non utilisée pour la consommation. Ils sont visibles lors des promenades sur les chemins de la commune, mais ils sont des propriétés privées.
Patrimoine naturel
Au lieu dit le Lacat, dont le nom provient certainement du fait que l’eau ne s’infiltre que très difficilement dans le sol et stagne, s’est développée une lande de bruyères.Cette bruyère qui a colonisé ce genre de tourbière fut exploitée pour les entreprises de la vallée de Gier. La bruyère était fauchée et servait à la trempe des aciers.
Aujourd’hui plus exploitée, elle fait partie d’un espace naturel de St Cyr.
Patrimoine disparu
- La croix de Croix Joly : Croix située à l’entrée du chemin de Croix Joly. Cette croix aurait disparu lors des travaux du lotissement du même nom.
- La statut de Jeanne d’Arc : Jeanne d’Arc surveillait la route montant à St Cyr sur le Rhône sur le talus du virage sous l’actuelle école communale. Elle fut enlevée par des inconnus et retrouvée brisée sur les berges du Rhône.